Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les racines du temps
27 février 2009

Chapitre 3 : à La Dérive

 

Il est de ces fins malheureuses, et je ne puis l’expliquer, qui détruise une raison d’existence. Je me suis surprise alors , à vouloir mourir parce je voulais que tu demeures à tout jamais dans mon monde. Mais il semble que l’on ne se suicide que face à l’échec et que le bonheur nous porte à vivre. Je ne sais , mais je comprend que d’avoir connue une existence utopique nous fasse souhaiter plus jamais retomber dans un cycle de combat. Mais quand la vie vous a fait don d’un rêve qui a dépasser votre espérance , il serait déraisonnable de pleurer sur sa fin. Je suis à tout jamais séparée de qui j’aime le mieux au monde. Le « jamais » est encore à notre porte. Je sais que nul lien, sauf mon amour , ne nous relirait.

Je reviens au ciel que j’aime regarder. Pas la moindre trace de bleu. Des nuages gris et sombres obscurcis les étoiles et cache la lumière éclatante de la lune. Sans_titre

Le soleil est aujourd’hui comme le bonheur, caché ,mais inexistant. Je cherche le ciel d’azur , je dois apprendre de nouvelles raisons de joies. Redevenir claire, repousser la nuit, te garder en moi. Je m’essaie à cet équilibre nouveau et le trouve par instant, puis il se dérobe. Je ne sais pourquoi mais je m’obstine d’avantage. Mais à chaque fois que des raisons d’être heureuse m’apparaîssent , je ressens plus fort ma chute. Est-ce qu’il faut comme dit la vielle loi du monde, s’adapter ou disparaître? Abandonner la partie serait être lâche. Je ne fais rien d’autre qu’appeler une aide, le salut.

Je marchais un matin , dans l’endroit que tu as occupé, comme autrefois quand nous marchions ensemble. Je laisse alors courir le souvenir. Quelque part, à des milliers de kilomètres , tu existais. Ni l’absence , ni la distance ne me gênait. Nous étions les deux voix de la même fugue et rien ne pouvait empêcher cela. Il y avait toi, moi et ce « nous » qui n’était pas effacé , qui nous dépassait , et qui nous contiendrait. Quand mon rêve c’est évanouie et que je me suis retrouvais privée de ta présence , je n’en éprouvais aucune tristesse. Tu existais , nous nous étions rencontrés, qu’importait le reste. Nous n’étions plus accordé , mais nous restions quelque chose à construire.

Avant je faisais mon destin et j’étais faite par lui. Je me sentais forte, j’allais bien, au-delà du sentiment. J’ avais la prétention d’être clair et intelligente, et prête à tout évènement. Je me croyais hors d’atteinte du cycle « bonheur malheur » . J’ignorais que c’était le bonheur même qui me donnait cette assurance. Je le respirais à plein poumons comme si j’avais pressenti notre fin…

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Les racines du temps
Les racines du temps
Archives
Derniers commentaires
Publicité