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Les racines du temps

25 avril 2009

à eux:

r_adfsDédier à tout les gens qui mon soutenu et qui m'ont encourageais à ne pas baisser les bras,
à ma mere qui m'a été toujours d'un grand secour dans mes moments de crise,
à Laure pour son appuis , et ses encouragements pour mon écriture . . .


Et à Rhéa , qui m'a fait gouter à un amour dont plus d'un serait prés à tuer . . .

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25 avril 2009

Chapitre 12 : Se résoudre aux adieux

 

 

 

Ce matin d’avril , cette journée et dire qu’il y a un an , tu partais. L’espoir me délaissait depuis ce jour. Ton souvenir s’ombrait peu à peu avec réticence dans l’oubli. Je faisais acte de présence , mais mon cœur était ailleurs . Parti loin là-bas avec toi. Je ne prêtais plus attention aux champs des oiseaux , aux fleurs qui écloraient aux changements de saisons ,et même aux autres. Seul ton souvenir m’importait , savoir que tu avais été c’est tout. Je me contentais d’exister et non de vivre. Assumer la responsabilité de ta disparition dans ma vie , a été l’une des choses les plus difficile . Savoir que tout notre avenir a reposé sur moi et que je l’avais laissé s’envoler sens l’attraper, me ronge encore chaque nuit. Tu devenais chaque jour une illusion plus prononcée , le vestige d’un passé encore douloureux.

Je ne crois pas au coïncidence , à vrai dire je n’y ai jamais cru , comme le hasard. Dans ma logique , les choses se passent quand elles doivent se passer. Même si ton absence n’est qu’une injustice dans le déroulement du monde. Mais les vents ont tournés , et l’endroit où tu continues de subsister m’est à présent connu. Tout ce dont j’ai toujours voulu , enfin l’essentiel , m’atteint par rafale , avec une trop grande vitesse. Le soleil continu d’éblouir tes yeux qui en dise tant , la terre persiste à retenir tes traces , le bonheur n’a jamais quitter ta vie. Ce pourquoi je me suis battue pendant presque une année à fini par aboutir. Tu es heureuse , et tu le sera encore.

À 7heures de chez moi, j’irais sens doute te voir , oui sens doute , mais rien en sera plus pareil. Tu resteras là-bas pour toujours et je continuerais à errer au déclin de quelques souvenirs et d’un simple carton. Si je pouvais voir au delà d’ici et du présent , si d’une façon tu pouvais m’ entendre t’appeler. S’il suffisait simplement de t’aimer, j’irais te chercher ce soir. Alors l’espoir rendrait ces promesses , au delà de tout ce que j’ai pu dire , de ce que l’amour rend prêt à faire , avec chaque moment qui me ramène vers toi, j’irais te chercher ce soir.

Mais je resterais ici pour toujours et il faudra que je parle de toi , de ce « nous » à l’imparfait… C’est ainsi.

De plus , je me pose sens cesse cette question : Te reconnaîtrai-je quand je te reverrais. Un être peut-il changer au point de nous devenir étranger? Tu ne ressemble forcément pas à mon souvenir, tu y ressemble d’autant moins que la mémoire toujours idéalise les êtres, gommant leurs défauts, leurs aspérités. Tu ne peux plus être cette jument idéale , éternellement frêle , avec cette vivacité. Tes traits ont du vieillir , se sont des faits plus sévère sens doute. Aujourd’hui tu es forcément une jument paisible et respectueuse tandis que je me remémore ton insouciance et ton énergie, nous verrons bien.

Tu sais Rhéa , dire adieu à l’être qui m’a tout apprit , tout enseigner , n’est pas chose facile. Tu m’as tellement instruite, et tellement fait découvrir un monde dont j’ignorais jusqu’à présent l’existence. J’ai découvert l’amité, l’amour , la confiance. Et ton départ ne m’a pas laissé dans l’ignorance.

À quoi serve les erreurs ? À mieux se relever?! Quel foutaise! Oui , grâce à ton amour , à ces vagues de souffrance , j’ai une vision de l’univers totalement opposée à ce qui fut jadis , avant ta rencontre , mais non je ne m’en relève pas. Ce qui blesse le plus , c’est de devoir réapprendre avec un autre , c’est à dire un autre que toi. Pourtant tout n’est pas fini , je continue d’avoir mal , je continu d’espérer , je continue a rêver a nous, malgré la fin, mais tout va changer.

Le changement aura pet-êtredu bon oui , mais j’aurais toujours ce trou au creu de l’estomac. Cette envie de vomir , quand je pense ce qui pourrait être. Ce sera toujours ainsi , et je l’accepte. Je dois m’adapter , il en vaut pour ma vie. Mais arriverai-je un jour a en aimer un autre? Le passé m’obscurcira-t-il encore longtemps la vue? Franchement , je ne sais pas. Mais ce que je sais , c’est que je dois avancer , aller plus loin . Découvrir le vie . Après tout je n’ai que 17ans et la vie devant moi. Mais la sève découle de l’arbre quand il y a une faille , tu es ma faille.

Alors je n’oublierai jamais ces journées , cette histoire, ce passé , je ne t’oublierai jamais . Même si je le voulais , j’en serais tout simplement incapable. Et je suis certaine d’une chose , je ne sais pas quand n’y comment mais un jour on sera à nouveau ensemble , je te l’ai promis , et je tiendrais cette promesse.

Je retourne souvent par la pensée dans les prés du domaine des deux tours, j’y retrouve nos amis. Je songe à ce que tu as été ,a ce que tu aurais pu être. Je revois ce que nous avons traversés , envisagés , rêvés tous ensemble. J’aperçois Allison avec Rebelle , Sarah avec Panel . Je te vois. Je nous retrouve ensemble…

Et malgré la distance , malgré le changement , malgré le temps qui s’écoule, rien ne pourra jamais m’enlever ça. Jamais plus. . .

11 avril 2009

chapitre 11: Si hier ne revenait jamais...

 

 

 

Je marche le long de cette rue , pour prendre le train et aller au lycée comme tout les matins. C’est le mois de mars, les premiers bourgeons apparaissent , une douce brise caresse mon visage , et je respire à plain nez. Mais quelque chose à changé. Ce n’est pas la douceur de l’air , ni le changement de saison , ce ne sont pas les quais de la gare , ni les visages que je croise sans cesse. C’est plutôt un sentiment. Un sentiment connu de tous qui nous rend paisible et aise au début des premiers rayons de soleil. Tel une journée d’été allongé dans le sable , contemplent les dernières lueures de lumière s’éclipsant à l’horizon …

Ce sentiment , m’a laissé il y a presque un an , comme toi ,là-bas. Mais il ne m’a pas quitté sur l’instant. Le soir de la veille de ton départ , j’ai eu pour la dernière fois ce sentiment. J’étais debout sur ce même quai , à regarder les rails s’étalaient jusqu’à l’horizon. Malgré ton départ proche , et la douleur au creux de mon corps , je me sentais d’une étrange façon bien . J’avais la sensation que cette instant durerait toujours. Comme notre histoire… je regardais ces même bars de fer , encrée solidement dans la terre s’étendre à l’infini. J’y voyais une ressemblance , dans ce que fut notre aventure. Tu resterai ancrée en moi pour toujours , mais tu partirais là-bas, sans moyen de retour . Regardant au loin j’y voyais un avenir bien plus proche ,que je ne m’en serais doutée , et un passé , qui deviendrait trop vite lointain. DSC05680

Aujourd’hui je suis encore sur ce quai, comme la veille qui précédait ton absence . Je me surprend maintenant à sourire et à projeter dans mon esprit , des images qui , il y a quelques mois , auraient été trop douloureux pour être souvenu. Je découvre que je suis capable de survivre. Ma peine est née de la perte de ton être à mes cotés, déclenchant dans mon cœur , des vagues épouvantables dans tout ce qu’est ma personne. Par ailleurs , c’est à présent supportable. Je m’en remet. Ce n’est plus la torture qui a pu auparavant m’anéantir , mais plutôt quelque chose que je suis maintenant suffisamment forte pour endurer. La blessure est toujours omniprésence , mais les larmes s’estompent à mesure du temps. Je ris de tout ce que nous avons vécu, me disant que , en dépit que nous ne soyons pas ensemble , je me souviendrais de toi. Tu es à jamais une photo dans mon esprit , il suffit juste que je ferme les yeux pour que tu m’apparaisse aussi clair que tu as pu être. Tu n’es jamais très loin de moi…

J’aurais tant aimé te remercié de tout ce que tu m’as apporté , de tout ce que tu a pu m’instruire, mais malheureusement , tu pourras jamais savoir tout ce que cela à signifiait pour moi.

Je regarde à nouveau les rails, puis le tunnel , le train arrive , il m’échappe de toute l’illusion de ses souvenirs où tu as ta place. Je monte une marche , me retourne et sourie , regardant au loin les montagnes , comme si tu pouvais m’apercevoir. Le train démarre, je suis installée dans un siège confortable , je regarde par la fenêtre , le quai s’éloigne en même temps que mes mémoires. Je me laisse à présent guider par l’avenir .

11 avril 2009

chpitre 10: à mesure du temps...

 

 

 

Le temps passe vite , trop vite. Le temps ne s’arrête pas , il avance sens tracas, le temps n’attends personne. Il suffit de s’attarder l’espace d’un instant , pour devenir spectateur de notre vie. J’ai été a mon tour spectatrice , je n’étais plus l’acteur principale , seulement le monologue. Je ne suis jamais vraiment sortie de cette torpeur , je reste toujours inconditionnellement un peu observateur. Ma vie est tel un fil trop tendu, sans consistance, un fil prêt à se briser à chaques instants…

Sans toi , la vie était dénuée de toute féerie, de toute réalité , de toute vérité. Je n’y prêtais donc plus attention. Je croyais avant en cette réalité , mais la réalité est une notion mouvante aux apparences trompeuses qui peuvent , parfois, réserver des surprises. Alors , oui , j’en étais arrivé à ne plus me laisser surprendre par rien , même pas par ton absence toujours prolongée et de plus en plus insolite, ni par l’atmosphère sinistre et vide qui entourait tes lieux. Ni par les rêves étranges qui peuplaient mes nuits, ni par le climat morose. Ma volonté, réduite à néant, ne m’autorisait pas non plus à partir , à quitter cet endroit , notre endroit ,qui me semblait pourtant maudits. Alors je restais , là , assise, à contempler ce qu’il restait de toi. De la manière dont le temps effacait de jour en jour ta présence. Je m’attardais de longue heures assise devant ton prés , ayant pour tout horizon que l’étendu d’une route que l’on avait bien connu autrefois… C’était un horizon lointain à présent , qui émané le peu de nos souvenirs.DSC05183

Je suis encore aujourd’hui retranchée du monde , digérant douloureusement la bile de mes remords , ne croyant plus à rien , ni aux hommes , si vains , si faible , ni aux idées ,ni au rêve , qui si grand soient-ils , finissent par s’écrouler un jour comme un château de carte , ou finissent emportés par le vent de la vie. Peu à peu , pourtant , j’accepte l’existence telle qu’elle se présente avec ses hauts et ses bas , son jeu d’ombre et de lumière , ses déficiences et sa plénitude, ses anges et ses démons. J’y adhère sans joie mais sans trop d’écœurement.

Comme à écrit Voltaire, « le présent est affreux s’il n’est point d’avenir, […] le passé n’est pour nous qu’un triste souvenir » . Je suis alors dans un désordre éternel , un chaos de malheur. Je ne conçois plus comment tout serait bien. J’accepte aujourd’hui que tu ne sois plus qu’une parti de mon passé , qu’il est temps que je réapprenne à marcher, que l’erreur et le regret n’y changeront rien et que le moment de se relever est arrivé . Seulement je sens encore en se jour mon cœur opprimé. En dépit de la vitesse de temps , je reste encore dans une nuit cherchant à m’éclairer. Je demeure toujours malgré moi , la fille assise par terre devant ton prés …

11 avril 2009

Chapitre 9: Faux semblants

 

 

 

 

Il m’arrive d’être habituée à ton absence. Je ne me réveille plus avec cette boule dans l’estomac, ni ces cris aigus que je projetais chaque matin, où ils m’annonçaient et me répétaient la nouvelle de ton départ. J’ai recommencé à penser au temps qu’il y a dehors, au livre que j’envisage de lire, aux choses qu’il faudra accomplir dans le courant de la journée…

Pendant des mois, j’imaginais que dès que je serais capable de reparler avec passion d’un autre sujet que toi, de fixer ma pensée sur une autre vision que la tienne , je serais presque sauvée. Peut-être le suis-je à présent? Mais je ne crois pas . Le passé m’absorbe , je lui rend compte du présent. La vie continue à guider mes pas. Je le sais , je le veux, mais ce que je perçois le plus clairement , c’est la grisaille des jours et l’effort pour adhérer au monde alors que souvent le cœur choisit de se mettre en retrait . J’attends toujours sans attendre. J’ai beau écouter avec prétention , la vie , mais je n’entend que le silence de ton absence …

Certains jours ta réalité m’échappe. Ce bonheur et cette beauté ont-ils existés? Je ne possède plus qu’un rêve et un carton. Ce qui fut se dérobe. Je t’appelle encore dans mes nuits insatiablement froide . Je me jette dans le passé pour ne pas te perdre. Aie-je rêvé? Avons-nous été l’objet d’une hallucination? Tout c’est-il réellement passé?  Tu es proche est lointaine, réelle et illusoire…

Parfois mon regard s’échappe vers un prés éclatant de DSC02174verdure. À ces instants je donnerais tout , je dis bien tout , pour te voir surgir au grand galop , fraîche et épanouie en hennissent pour que je participe à ta folie. Ainsi que tu avais l’habitude de le faire. Juste une minute , pas plus , et puis la mort , la torture , n’importe quoi mais te revoir,  je voudrais tant ce qui est impossible.

C’est toujours à des moments comme ça, que je pense à toi , et que je me demande s’il t’arrive de penser toi aussi à moi , car tout est faux et je n’y adhère pas , vivant dans tes souvenirs précieux.

Je suis brisée quand je suis seule, et je ne me sens pas bien depuis que tu es partie . Le monde ne semble pas le même , même si je sais que rien n'a changé, tout est dû à mon état d'esprit , je ne peux pas tout oublier, mais je sais que la douleur que je ressens s'efface doucement , ça ira bien . Enfin je répète les phrases prononcées par mon entourage qui ne comprend pas cet amour qui n’a aucun sens . Peut-être que je trouverai une façon de réparer cela un jour et que les regrets n’écorcheront plus mes nuits , oui peut-être. Mais tu vois , ma vie n’est faite à présent que de suppositions , de souvenirs ,de faux semblants. Je me laisse facilement emprisonner par ces faux semblants, je ne vois que ce que je veux voir , je ne crois que ce que je veux croire ,je fais semblant de ne pas être fatiguée ,de ne pas avoir peur, de ne pas être poussée par la tentation d'être lâche et surtout je fais semblants de ne pas m’en apercevoir. . .

 

Et ça marche. Je me mens tellement que très vite ses mensonges on l'apparence de la vérité. Mais je sais , que ces faux semblants nous emprisonnent au lieu de nous libérer on ne peut se mentir à soi-même que peu de temps. Nous sommes fatiguées, nous avons peur, ignorer cela ne change rien à la vérité. Tôt ou tard nous devons renoncer aux faux semblants affronter le monde avec courage et détermination, mais parfois le mensonge est meilleur que le vérité elle-même

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1 mars 2009

Chapitre 8 : Crépuscule

 

 

 

Au cœur de la tourmente , je porte souvent mes pas vers un sommet voisin , de ma nouvelle exile, souvent j’y songe d’y cacher les débris de ma vie. C’est un sommet surélevé au dessus de la méditérannée, révélant toute la splendeur et la défaillance du monde. Un silence surplomb cette vaste étendu, rien ne peut y être écouté , rien ne peut y être entendu. Cette endroit et à la fois le paradis et l’enfer , l’ombre d’un purgatoire. Il n’y a ni de mal , ni de bien , seulement moi , les vagues et le silence. Plus notre cœur est tumultueux et bruyant , plus le calme et le silence nous attirent.

Je contemple souvent le mélange majestueux des eaux et des bois de cet unique endroit , où, je pense dérober ma vie aux caprice du sort. J’erre au déclin du jour dans cet ample retentissant et solitaire . À ces instants, où , je n’ai pour seul ami qu’un rocher, je me sens d’une étrange façon bien . Non pas libérée de toi mais simplement en accord avec moi même. Lorsque le crépuscule fait acte d’apparition, et que l’air chaud des rayons caressent mon visage , des images passent avec vigeur dans mon esprit en emportant avec elles , les sensation vécu. Je revois nos ballades , au début du printemps dans les grand prés entourant le domaine. J’arrive presque à sentir l’odeur des fleurs qui s’étendaient à perte de vue . Je revois ces randonnés qui non l’air à présent naître que des rêves imagés. À ce moment là je regarde autour de moi , et la lune éclaire a demi les vagues sécrasant sur la roche , mon idéal s’envole. Le silence de la vie , devient silence de la mort …cheval_20_crepuscule

Quelque fois , une forte vague se précipite , seul , avec ardeur sur les rochers , comme une forte pensée qui nous frappe , par intervalle dans une âme que le temps et le malheur ont dévastés . Ce tableau semblant insolite et pourtant commun, m’offre l’image de ma détresse et de mon existence. C’est ainsi que toute ma vie j’aurais devant les yeux , une création à la fois immense et imperceptible et une abîme ouverte à mes cotés. La douleur de ta perte ne m’a rien appris , et pourtant je n’ai plus la douceur de l’ignorance.

Pendant un long moment j’ai cru me trouver enfermer dans une sorte de vase clos, de cloche de verre , où les sons , amortis , se prolongeaient indéfiniment. Je n’avançais pas , ne reculais pas. Le temps passait et je ne voyais rien s’inscrire. Défilant devant moi à toute vitesse je n’entrevoyais que des images floues.

27 février 2009

Chapitre 7 : Survie

 

 

 

[...VII...]

Je me réveille encore , je continue de faire les gestes nécessaire à ma survie, ma respiration est encore heurtée , mais je respire. Je souris , parle , discute , et pourtant je suis lâche. Lâche de donner un mensonge , de faire croire qui j’ai tourné cette page , qui pourtant est encore inscrite dans ce qui reste de mon cœur. Lâche de montrer de la volonté alors qu’elle n’est là que pour tromper. Ma vie est devenu une perpétuel comédie. Mais il m’est encore difficile de vivre le présent, j’y adhère rarement sans faire d’efforts. Je sais que je suis blessée, la faille existe, elle fait partie de ma nouvelle vie, je la connais, mais je voudrais qu’elle arrête de saigner.DSC03084

Chaque fois que je touche la beauté de la vie et que pendant un instant j’en jouis sans penser à toi, car ton absence ne dure pas d’avantage , je pense que de nous deux tu es la sacrifiée. Mais quand je suis engluée dans la peine , diminuée par elle , humiliée, je me dis que ton inconnaissance de notre séparation n’est rien. Je me contredis sans cesse. Je veux et ne veux plus souffrir de ton absence. Quand la douleur est trop inhumaine et apparaît sans fin possible , je veux être apaisée , mais chaque fois que tu me laisses un peu de repos, je refuse de perdre ce qui reste de notre contact , de laisser nos derniers jours , et nos dernières instants de pur bonheur , s’estomper au profit d’une certaine sérénité et d’un amour de la vie qui me reprend, presque à mon insu. Et ainsi , sans me reposer jamais , sans m’arrêter , j’oscille d’un point à l’autre avant de retrouver un équilibre sans cesse menacé. Je air dans les catacombes , et je airerais d’une certaine manière toujours. Il sera longtemps ainsi , je l’accepte. Mais parfois une immense fatigue me prend , une envie dont je suis impuissante de me reposer , de mettre bas les armes . J’aime la vie à ces moments là, et de me coucher avec elle, moitié rêveuse, moitié endormi, je n’ai plus peur , plus mal. Alors je ne vois pas le pourriture qui m’obsède parfois, j’imagine une vie sans encombre et naturel , qui n’a rien d’effrayant.

Seulement ces instants se révèlent , d’une courte durée, et ma respiration devient à nouveau heurté , ainsi que ma lâcheté…

27 février 2009

Chpitre 6 : Insouciance

[...VI...]

Quelques semaines plus tard , je voulu revenir à l’endroit où je t’avais laissé pour la dernière fois. Je voulais revoir ce prés en espérant qu’il pourrait subsister une trace de toi, en vin.

J’ai marché longtemps le long de ce chemin , en te cherchant inconsciemment des yeux. Pendant les rares instants où mon esprit tentait d’oublier ton départ , l’espoir se fit présence au fond de ma poitrine. Pourtant il ne subsistait aucune trace de ton passage, nul empreint , nul mouvement. Je marchais quand même sans réfléchir. Je n’étais capable de rien d’autre. Il fallait que je bouge. Si je cessais de te chercher , s'en était fini. Alors j’avançais encore ,alors j’avançais toujours. Juste devant la barrière de ton prés , je m’arrêta . Il était inutile d’aller plus loin. Car il n’y avait rien , ici , plus aucune trace qui évoquait ta présence. Pourtant revenir ici m’était nécessaire. Car j’avais beau lutter pour ne plus songer à toi, je ne tenais pas pour autant à t’oublier. J’avais peur que plus tard , dans le temps , lorsque l’épuisement ferait abstraction de ma souffrance , ne m’échappe le souvenir de toi. Je craignais qu’un jour , je ne sois plus capable de me rappeler précisément , la couleur de tes yeux , la trace blanche qui orné ton visage. Si je ne me permettais pas d’y songer , j’exigeais cependant de m’en souvenir. Parce qu’une seule chose m’était nécessaire pour continuer à vivre, savoir que tu étais. C’est tout . Le reste , j’étais à même de l’endurer.cscs

Les murs , les arbres , les barrières étaient là , solides , néanmoins inutiles. Leur réalité concrète ne comblerait pas le néant de mon cauchemar. Combien de temps cela allait-il durer? Peut-être qu’un jour , dans des années , pour peu que le mal accepte de s’atténuer suffisamment et devienne supportable, je serais capable de regarder en arrière et de penser à ces quelques petits mois qui resteraient à jamais les plus beaux de mon existence. Alors, j’en étais certaine , je te rendrais grâce , du peu que le temps nous avait accordé. Un jour peut-être , oui, j’arriverais à envisager les choses ainsi. Mais si la déchirure ne cicatrisait pas ? Si ses lèvres à vif ne se refermaient pas? Si les dommages étaient permanents, irréversibles? En proie au espoir , je n’y survivrais pas…

Je comprenais alors qu’il n’y avait rien d’autre à chercher , rien d’autre à trouver,qu’il n’y aurait jamais rien de plus pour moi. Rien , sinon le rien.

27 février 2009

Chpitre 5: Déficiance

C’était un matin d’avril, je ne m‘étais pas assoupi pendant la nuit , réfléchissant à ce que j’allais endurer après ton départ. Je me préparais comme chaque matin , comme pour aller te rejoindre. Seulement ce matin là , tout à changé. Je me rendais chez Sarah , celle qui , dans le passé nous avez accompagné dans nos sorties. En ne sachant pas ce que j’y verrais , ce que j’y trouverais, mais je marchais.

Malgré ton départ proche , aucune plaie béante saigné mon cœur , enfin ,pas encore. Je n’imaginais pas que la réalité me frappait de plein fouet, que notre fin était toute proche. Je fini par enfin rejoindre Sarah , qui m’attendait dans son magasin. Debout à coté de moi , elle me lança un sourire mal assuré , lisant sans doute la peine qui obstruait ,autre fois, ma joie de vivre.1638592700

Soudain , le téléphone sonna. Je n’osai répondre. Je savais ce qui m’attendait. On m’annoncerait ton départ, on me dirait que tu t’en étais allée et que tout, tout était terminé. Répondre aurait été accepté ton absence , et non , je n’acceptais pas. Sarah fini par décrocher à ma place. Sur son visage , je pu lire , ce que j’avais redouté , ce que j’avais pressenti , la fin.

Le parquet lisse entra en contact avec mes genoux , puis mes paumes et enfin ma joue. Je ne m’entendis ni hurler , ni t’appeler, seulement le claquement de mes genoux sur le sol.

J’en appelais à la délivrance de l’inconscience , mais je ne parvins pas à m’évanouir. Les vagues de souffrances qui , jusque là , s’étaient contentées de m’effleurer, se soulevèrent avec une force nouvelle avant de s'abattre sur moi et de m’engloutir. Tu étais parti , j’étais seule… je sombrais.

27 février 2009

Chapitre 4 : 26 Avril

[...IV...]

C’était un samedi ,précisément le 26 avril 2008, je suis partie, en sachant ce qui allait en devenir. Je venais en quelque sorte de te quitter pour toujours. Quelques heures après tu ne serais plus là , ton prés serait vide , mais je suis partie. Cette vision de toi en train de me regarder, fraîchement mouillé de la sueur laissé par notre travaille , était mon dernier moment de bonheur. La terre avait basculé. La nuit s’était écoulée goutte à goutte. Couchée sur mon lit, je fixais le plafond. J’y projetais mon obsession. Elle va partir, Elle va partir. Je luttais jusqu’au point d’avoir mal partout, je repoussais l’ennemi, mais il m’écrasait , m’étouffait, alors j’acceptais, je m’enfonçais l’idée dans la tête, et dans ma chair. Ca ma pris au tripe devenant menaçant pour ma vie, mais nécessaire pour pourvoir avoir un devenir. Oui elle va partir. Voilà ce qu’il fallait savoir , ce qu’il fallait connaître. Peut-être que oublier m’aiderais. Je regardais devant moi , je n’y voyais qu’une page blanche , je voulais revenir à hier , à aujourd’hui . Revenir vingt-quatre heures en arrière , refaire tout le chemin et y voir des mots inscrits. Que pouvais-je faire ? Revenir là-bas et intervenir ou laisser aller le courant de la vie. J’avais toujours su que les plus grandes décisions se prennent en quelque secondes. Les secondes me paressaient des heures et nos journées quelques instants. Qu’est-ce que le temps ? Est-ce une horloge qui marquait une heure de plus ou cette brisure irréversible? J’allais obéir à une seul loi, « ton bonheur ». Je me battrais de toutes mes forces pour qu’aucune souffrance , aucune peur ne parviennent jusqu’à toi. Je voulais que tu continues d’éprouver la joie que nous avions connu. Je n’étais pas écartelée entre l’instinct et la raison. Je savais ce qu’il fallait faire mais en vin. Il était trop tard , tu étais parti et rien , non jamais rien ne pourrait changer cela, c’était fini. Fini pour toujours. Cette phrase résonnée dans ma tête à me donner le vertige. Mais c’était la vérité frappante de mon inaptitude à te survivre le malheur était rentré dans ma vie. Toutes les sensations , les sentiments étaient filtrés à travers « elle ». Elle me dénaturait. Un jour , peut-être , je pourrais croire comme auparavant que le bonheur et le malheur fond au même titre partie de la vie et qu’il faut être prêt à recevoir l’un comme l’autre. Y arrive-je un jour? 655241793ds

Ce dernier jour, je te regardais comme quand nous commencions a nous connaître et à nous découvrir. Mon regard était vierge , il me semblait te voir pour la première fois. Tes gestes les plus simples, les plus coutumiers , les plus beaux remontaient à ma mémoire avec le premier goût du plus jamais. Je savais tous ceux qui appartenaient déjà au passé. Plus jamais je n’irais te chercher dans ton prés te voyant hennir à mon arrivée , plus jamais je ne te ramènerais à ce box où ,le temps que je te panse , tu me pousserais du bout de ton nez, plus jamais je ne t’emmènerais en ballade pour nous faire découvrir les chemins secrets où l’on s’élancait . « Plus jamais » mais je pouvais encore te regarder galoper , les crins au vent , joueuse comme tu l’as toujours été. Presque tous tes gestes étaient cependant déjà touchés par ton absence. Était-ce à cause de ton départ tout proche, que chacun de tes mouvements, à ton insu, prenait une telle dimension? Non, c’était moi, sans doute, qui savais et qui, à cause de cela, les observais avec d’autres yeux. Tout cela était déjà loin. Nous étions à l’autre bout d’un chemin. Je te regardais pour ne pas perdre une seconde. Qu’importait! Tu allais partir et jamais je ne te reverrais. Regarder tes geste , tes pas , rester là, contempler, ne se préoccuper ni du bonheur, ni du malheur, ni du passé, ni de l’avenir, vivre l’instant. Être avec toi c’est tout, jusqu’à la fin.

27 février 2009

Chapitre 3 : à La Dérive

 

Il est de ces fins malheureuses, et je ne puis l’expliquer, qui détruise une raison d’existence. Je me suis surprise alors , à vouloir mourir parce je voulais que tu demeures à tout jamais dans mon monde. Mais il semble que l’on ne se suicide que face à l’échec et que le bonheur nous porte à vivre. Je ne sais , mais je comprend que d’avoir connue une existence utopique nous fasse souhaiter plus jamais retomber dans un cycle de combat. Mais quand la vie vous a fait don d’un rêve qui a dépasser votre espérance , il serait déraisonnable de pleurer sur sa fin. Je suis à tout jamais séparée de qui j’aime le mieux au monde. Le « jamais » est encore à notre porte. Je sais que nul lien, sauf mon amour , ne nous relirait.

Je reviens au ciel que j’aime regarder. Pas la moindre trace de bleu. Des nuages gris et sombres obscurcis les étoiles et cache la lumière éclatante de la lune. Sans_titre

Le soleil est aujourd’hui comme le bonheur, caché ,mais inexistant. Je cherche le ciel d’azur , je dois apprendre de nouvelles raisons de joies. Redevenir claire, repousser la nuit, te garder en moi. Je m’essaie à cet équilibre nouveau et le trouve par instant, puis il se dérobe. Je ne sais pourquoi mais je m’obstine d’avantage. Mais à chaque fois que des raisons d’être heureuse m’apparaîssent , je ressens plus fort ma chute. Est-ce qu’il faut comme dit la vielle loi du monde, s’adapter ou disparaître? Abandonner la partie serait être lâche. Je ne fais rien d’autre qu’appeler une aide, le salut.

Je marchais un matin , dans l’endroit que tu as occupé, comme autrefois quand nous marchions ensemble. Je laisse alors courir le souvenir. Quelque part, à des milliers de kilomètres , tu existais. Ni l’absence , ni la distance ne me gênait. Nous étions les deux voix de la même fugue et rien ne pouvait empêcher cela. Il y avait toi, moi et ce « nous » qui n’était pas effacé , qui nous dépassait , et qui nous contiendrait. Quand mon rêve c’est évanouie et que je me suis retrouvais privée de ta présence , je n’en éprouvais aucune tristesse. Tu existais , nous nous étions rencontrés, qu’importait le reste. Nous n’étions plus accordé , mais nous restions quelque chose à construire.

Avant je faisais mon destin et j’étais faite par lui. Je me sentais forte, j’allais bien, au-delà du sentiment. J’ avais la prétention d’être clair et intelligente, et prête à tout évènement. Je me croyais hors d’atteinte du cycle « bonheur malheur » . J’ignorais que c’était le bonheur même qui me donnait cette assurance. Je le respirais à plein poumons comme si j’avais pressenti notre fin…

27 février 2009

Chapitre 2: Défaillance

 

 

 

[...II...]

 

Certains jours je me méfie de moi , je vis sur mes gardes. Je sais que le vertige me guette. Il faut que je m’occupe sans cesse. Défense de penser , juste atteindre l’heure suivante et ainsi d’heure en heure , arriver à ne jamais être cernée par le vide. Seulement le mal est parfois sournois. Les jours s’enchaînent sans l’aperçu de l’un d’eux. J’ai appris à vivre une double vie. Je parle , je ris , je discute , je souries , je travaille et dans le même temps , je reste occupée de toi , mais une certaine distance rend ta présence floue.  À ces moments-là je ne me méfie pas , je me laisse facilement désarmée , ma souffrance est calme. Soudain ,en une seconde ,je me prend en traître. Tu es là. Ton odeur , ton image . Je suis perdue. Alors je me replie sur moi même et attend que ça passe. Non tu n’es pas ici , tu es là-bas , loin de nous , loin de moi. Que m’est-il arrivée? À la faveur de quel bruit , de quelle odeur , de quelle mystérieuse association de pensée t’es tu glissée en moi? Je me bats avec moi même et je demeure assez lucide pour comprendre que cela est le plus monstrueux , à cet instant précis, je me ressaisi. Tu as laissé le chaos dans ma tête et la panique dans mon corps. Je nous regarde dans un passé que je ne puis situer, et la douleur refait surface , elle ne s’efface jamais totalement. Elle ne guérit pas , ne cicatrise pas , elle continu d’accroître et de me laisser un goût amer , le regret de toi.

Je continu d’accomplir les geste nécessaire à ma survie. Comment pourrai-je être semblable à ce que j’avais été? Je me regarde dans la glace , rien n’est inscrit sur mon visage. La peine serait marqué plus tard , il exprime seulement encore le bonheur passé. Je ferme les yeux pour mieux te voir , mieux t’entendre , parce que je sais qu’un jour le son de tes pas , l’image de ton regard échapperaient de ma mémoire et que j’oublierais certains détails… SP_A0325

Il faut bien me l’avouer parfois , il arrive que les souvenirs m’envahissent à ce point , inconsciemment je les appelle , je demande leur aide pour vivre , je fouille mon passé , notre passé . Parfois je t’en veux de m’avoir quitté. Tu as déserté , tu m’as laissé .

À cause de toi je ne supporte plus les ciels gris, les pluies de novembre qui sont à l’humeur de ma mémoir.Je fuis les aubes , les crépuscules , je me torture à regarder le soleil et le clair de lune . J’étais frêle et légère , je suis lourde et me traîne au lieu de m’élancer. Tout m’est effort.

Je ne cherche plus ton visage nulle part, pendant longtemps tu as surgi de partout. Comment trouver un sentier , une route , un prés , que nous n’avions pas connus ensemble?

Il fallait fuir ou affronter seule chaque lieu. Dans la multitude de chevaux, dans la solitude d’un chemin de forêt , je ne voyais que toi. Ma raison me refusait ces mirages, mais mon cœur les cherchait. Tu as été absence et présence , et tu l’es encore aujourd’hui . À chaque heure je me demande comment il est possible non pas que je vive mais simplement que mon cœur continuât de battre alors que le tien n’est pas sur d’y songer. Je t’ai trop aimé pour accepter de te laisser disparaître ainsi de mon esprit et y compris de ma vie…

27 février 2009

Chapitre 1: Péninsule

[...I...]

 

 

 

 

Je me réveille tôt , il fait encore nuit . Les yeux fermés je tente de repartir dans un sommeil qui n'est pas endolori par ta perte, mais je ne plonge pas assez profondément. Je suis à mi-chemin entre la réalité et le cauchemar. Il vaudrait peut-être mieux que je me réveille pour éviter les labyrinthes où la pensée s'engage , mais la fatigue me rend passive et je dérive vers des souvenirs encore douloureux. Je les aperçois parfois et ils m'envahissent au point que , l'espace d'un instant , je les confonds avec la réalité. Il suffit d'une seconde , d'une pensé pour que la conscience ne désarme pas , et , que de souvenir en souvenir , je me glisse vers toi.Puis j'ouvre les yeux , je me révolte contre moi-même pour la souffrance que je m'inflige et cette facilité à me détruire. La journée commence , comme à son habitude , je ne la vois pas s'inscrire d'une trajectoire heureuse , puisque toi seul me voyais et moi seul te voyais . Aujourd'hui je persiste dans un monde sans regard où la solitude est un fardeau , elle m'accapare . La solitude de toi ; je vis à vide et je savais que cela serait ainsi ...
Le dernier jour , je me suis soûlais de ta vue , de tes gestes , de tes pas , je te regardais ainsi en me disant que jamais , jamais , je n'oublierais cela . J'ai lutté contre l'impossible , j'étais vaincu parce que nous étions vaincu mais tu ignorais notre défaite...
Je voudrais marcher , ne jamais m'arrêter , ainsi seulement la possibilité de vivre me parait plausible. J'aimais tant notre pas accordé , c'était la plus belle réalité du monde. Où vais-je aujourd'hui , car marcher , ce n'est pas seulement mettre un pied devant l'autre ; Où est mon but? Je vis de souvenir , et d'espoirs incertains . Faut-il accepter un futur dont tu es absente?
Lorsque la veille de ton départ j'ai su que je ne te reverrais jamais , j'ai su dans le même temps que plus jamais je ne retournerais la-bas . Pourtant je suis sans cesse les mêmes chemins qu'il y a un ans , je tourne et retourne dans les sentiers déjà arpentés en ta présence qui me sont connus et aimés . Je te dis ce que je ne te dirais jamais , je respire lentement pour retrouvais l'odeur dehhh ta présence , mais il n'en n'est rien . Je n'ose m'asseoir , l'arrêt me fait peur , il me révélerait ton inexistence en ces lieux. Alors je marche comme si j'allais sans fin à travers le monde , je ne cherche aucune solution car elle existe , elle m'est simplement insupportable. Je découvrais le malheur...
C'est souvent en contemplant le ciel la nuit , que je mesure ma joie ou ma peine, de la trajectoire du monde , de la place que nous tenions. Après ton départ , pendant des mois , j'ai fui le ciel. Je l'ai retrouvé un soir d'été . Je me suis souvenu d'une nuit passé ,dans ton prés, l'endroit que je fuis depuis ton absence, où je marche seul aujourd'hui .Le ciel était éclairé de ces plus belles étoiles, tu étais là , allongée à me contempler , je te regardais t'assoupir et souriais du bonheur qui me submergeait . Nous étions heureuses et conscientes de l'être . C'était une joie pure , calme , faite de la conviction que tout ne pouvait être que bien. À présent je suis là , l'esprit vide, à quelques centimètres de ce qu'il me reste de toi, les étoiles me semblent dénuées de toute lumière. Depuis ce jour, depuis cette nuit,  pourtant je reste des nuits entières assise dehors à guetter leur retour ...

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